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    Quelques Te Hodoki étudiés sous la forme de base et suivis de quelques variantes, l’exploration d’une série de Wa no Seishin sur la saisie Ryote Ippo Dori, l’analyse d’un Wa no Seishin assez sophistiqué permettant de découvrir qu’il s’agit en fait d’un enchaînement de techniques et permettant de sensibiliser au Kaeshi Waza, et voilà un cours qui s’écoule à très grande vitesse, sans relâchement de l’attention ni de l’investissement physique. Tous les élèves présents, cadres ou débutants, y trouvent leur compte et matière à progresser. Un travail sur les sensations vient à point en conclusion d’une étude technique pointue et offre aux élèves un nouveau champ de compréhension de leur Art, de développement de leur intuition. Il nous a manqué le temps nécessaire au réinvestissement de ces sensations dans la pratique du randori qui est le seul contrôle de compétences à peu près objectif à notre disposition. L’évaluation est un domaine délicat. Évaluation personnelle, évaluation sous le regard des autres, évaluation par les autres… J’ai déjà émis mes opinions sur la notion de juge. Qui peut se permettre de juger ? Et voilà qu’on parle d’évaluer les compétences des juges, leur aptitude à évaluer… Le serpent ne va pas tarder à se mordre la queue !   

    bilan du cours du 10 janvier 2007