-
Échanges Québec / Normandie (1)
Il y eut d’abord des rencontres.
Ti Papoute et Sensei AndréTi Papoute et les élèves de Sensei André.
Séphanie :et Mélanie qu’il ne faut pas provoquer...
Ti Papoute, Stéphanie et Mélanie ont sympathisé et évoqué les possibilités d’un échange. Les filles en ont parlé à Sensei André qui leur a dit de contacter Ti Papoute.
Ti Papoute est venu en Normandie. Il a visité les lieux remarquables :Il a parlé aux oiseaux :
Il a évoqué l’échange et Sensei André qui lui a répondu de contacter les filles. Et comme il était sur place, ce qui n’était qu’un projet nébuleux est subitement devenu réalité.
De retour au Québec, Ti Papoute s’est démené, tout l’hiver il a travaillé avec de précieuses aides à tout organiser.
Enfin, la venue des Normands s’est profilée à l’horizon.Vendredi 11 mai. Ils ont débarqué.
Nous sommes donc enfin arrivés, Jojo, Mélanie, Stéphanie et moi, à Montréal le vendredi 11 mai. Normand (tiens ?) et Éric nous ont emmenés chez Sylvain, à Terrebonne en nous faisant bénéficier du grand plaisir des Montréalais en fin de semaine : la congestion !
Samedi 12 mai. Au petit matin, nous avons pris la vieille route de l’Outaouais pour nous rendre à Gatineau où je donnais mon premier cours et où j’étais malgré tout assez bien réveillé.
Entrée esquive canalisation sur Tsuki Jodan. Mélanie est parfaite dans son rôle de Uke. Nous faisons une approche du Randori canalisation au ralenti : privilégier la précision de l’entrée, sentir le déséquilibre suivi de la canalisation.
J’insiste sur la sincérité des attaques, je préfère une vraie attaque au ralenti qu’un puissant Tsuki appliqué à côté de la cible.
Ils ont de beaux bébés, à Gatineau, de la catégorie que nous autres du vieux continent considérons comme des bûcherons. Ces jeunes gens ont été intéressés par mes exercices de canalisation et ont voulu tester ces nouvelles sensations de façon réaliste. Ça marcha si bien que le mur en pâtit !Il est miraculeux de constater que le portrait de not’ bon Sensei resta accroché au mur défoncé par nos deux fiers guerriers. Premières bières pour fêter ça...
Est-ce là que les filles ont voulu découvrir la poutine et le fromage (sic) pouic pouic malgré mes avertissements ? Première expérience qui aurait été dissuasive sans compter sur leur entêtement malgré le principe normand de prudence : « Méfie-té, méfie-té core, méfie-té toujou ».Dimanche 13 mai. Outre le fait que je reçoive mon 77e balai, nous sommes allés visiter d’Ottawa, son parlement et ses écureuils noirs, sous un ciel resplendissant et une température caniculaire.
Et devant le Parlement, les Normands...Dans la soirée, retour à Terrebonne et repos le soir. Nous en profitons pour déguster divers échantillons de boissons fortes. Raisonnablement, nous nous couchons vers 2 h ce qui est en fait 8 h chez nous, l’heure de se lever…
Lundi 14 mai. Les filles vont découvrir Montréal. Je propose la visite du biodôme : fermé jusqu’en 2019. Replions-nous sur le jardin botanique car il faut voir le jardin japonais, le salon de thé, les bonsaïs, le pavillon chinois, que sais-je encore ? Fermé le lundi. tabarnac !
Nous allons sur le Mont Royal puis sur l’île Ste Hélène, admirer la ville en panoramique.
Et devant le St Laurent, les Normands...Au stade olympique, il sera possible de monter au sommet de la tour en funiculaire et d’admirer Montréal sur 360°. Cette tour haute de 165 m et à l’inclinaison de 45°, soutient avec des câbles la toiture en kevlar.
Ensuite, nous allons nous baguenauder rue Ste Catherine et les filles s’esbaudissent devant la façade des « foufounes électriques »... fermées le lundi !
Le soir, cours à St Martin, au Dōjō du jeune Maître Stéphane dont le Tatami est installé dans le sous-sol d’une église. Muriel est venue nous faire un gros bec, accompagnée de Chipie qui ne m’a pas vu depuis 1 an et qui me fait une fête délirante.
Entrée esquive canalisation sur Ura Yokomen Uchi, divers enchaînements et initiation au Randori Canalisation.
Je n’ai pas pris de notes. Je suis donc incapable de décrire au jour le jour les diverses visites de Montréal que nous avons effectuées ni plus précisément la nature des cours : dans quel club avons-nous tenu 3 heures sans un signe de lassitude ou d’ennui ? Je vais donc placer mes souvenirs au petit bonheur, au gré de mon écriture.Mardi 15 mai. Promenade dans les Laurentides. Ces montagnes plissées me font penser eu Jura. Quand nous arrivons à St Sauveur, nous voyons que les courtes pistes sont encore enneigées, probablement de le neige de culture durcie à force d’être damée. Nous poussons jusqu’à Mont Tremblant. Un soleil bienveillant nous autorise à prendre notre repas sur une terrasse égayée par les engins qui refont le revêtement de la rue principale.
Cours au Hombu Dōjō de Blainville, tenu par Sylvain et Éric. Au programme, Tambo à la demande de M Mailloux dont les poignets sont parfaitement adaptés à ses applications techniques. Dommage qu'un malencontreux accident soit venu troubler la fête. Heureusement, en fin de compte, il y eut beaucoup plus de peur que de mal.Mais c'est Sylvain qui se prête aux délices d'un Kote Kudaki à l'ancienne...
Mercredi 16 mai. Magasinage dans le Montréal souterrain. J’ai préféré économiser un peu d’énergie en pratiquant la sieste. Le soir, cours au Dōjō Shinzen, à Ste Dorothée chez Raphaël. Étude de diverses formes de canalisation sur Jyunte Dori.
À suivre...