• AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

     

    Je vous ai raconté dernièrement comment s’est organisé le premier Aïkibudofest et comment j’ai été contraint et forcé de sortir de mon ermitage pour porter la bonne parole à Asbestos, la ville aux mines d’amiante à ciel ouvert, la capitale du vol-au-vent.... mais ceci est une autre histoire.
    À la fin de l’année 2014, Mario m’avait envoyé un long message, comme à son habitude, et il m’annonçait une nouvelle : « Nous venons de recevoir la lettre de Maître Floquet annonçant son intention de diriger l'Aikibudofest et de souligner le 40e anniversaire de sa venue en terre québécoise! Pour nous, ce que nous retiendrons, ce sera l'organisation de notre 10e Aikibudofest! Cet événement gagne en popularité au fil des ans si bien que l'an passé, il a atteint le titre de stage international avec le passage du délégué du Mexique! Beaucoup de pain sur la planche en vue de cet événement. Je n'ai qu'un souhait et c'est que vous puissiez être présent également pour souligner cet événement, vous qui avez été le premier à le diriger. »
    J’avais bien entendu dissimulé ma joie derrière quelques réserves. J’étais en pleine phase bobo le genou, en septembre j’avais même envisagé l’opération définitive bien que n’étant pas prêt à me livrer aux mains velues d’un chirurgien... Alors, je me suis pris en charge : poche de petits pois congelés pendant le petit déjeuner, électrothérapie antalgique, j’avais supprimé tous les paracétamols et autres anti-inflammatoires. Et j’avais entrepris de reconstruire les muscles de la cuisse et du mollet à l’aide des électrodes (la gonarthrose provoque une atrophie spectaculaire du quadriceps et du mollet...) . Ça commençait tout doucement à s’améliorer mais je craignais une traversée de l’Atlantique avec les genoux sous le menton...

    Une année s’est éteinte, une autre a commencé à s’étirer dans un hiver automnal puis avec un printemps hésitant. Les mois passaient et les organisateurs du 10ème anniversaire de l’Aïkibudofest tardaient à se manifester. J’ai vu apparaître la première publication annonciatrice de l’événement sur Fesse Bouc, mais pas de nouvelles directes et je ne me suis pas senti concerné sinon par le fait que je figure sur la photo, celle de l’Aïkibudofest 2012, qui servait de logo à cette page non officielle.
    Sur Fesse Bouc, tout passe, tout s’oublie. J’avais préparé un article pour l'anniversaire de l’Aïkibudofest 2005. Dimanche dernier, je le mets en ligne. Mario est tout ému, m’écrit qu’il va penser à moi pendant ces 3 jours de fête. Je lui réponds avec perfidie que je serais bien venu mais que je ne pouvais pas débarquer à Montréal sans y être invité. Il me répond ce que je savais, que la petite fédération ne dispose que d’un tout petit budget... Je lui réponds avec une certaine cruauté que je le sais bien mais qu’un simple petit mot... Au moment où j’envoie, je sais que je suis très méchant mais c’est envoyé. Ma petite vanité s’était sentie froissée, j’avais été bêtement et inutilement méchant avec le plus charmant des hommes.
    Le plus charmant ? Non, le plus frapadingue ! Dans l’après-midi de lundi, avec son acolyte Tipapoute, il fait souffler un vent, que dis-je, une tornade, un ouragan de folie dans ma petite vie bien réglée, bien tranquille.

    « On vous invite, il y a un avion mercredi matin, est-ce que ça vous dit de venir, et patati et patata... ». Ça me saoule ! J’ai besoin de temps pour me mettre en route. Je suis un taureau, du 3ème décan, serpent de fer pour les Chinois, et ces bestiaux-là, faut pas les bousculer. Ça prend son temps. Ça trace son sillon bien droit, tout droit.
    Et je plonge dans le marigot des sites qui promettent des voyages pas chers. Ça n’en finit pas. Enfin, de désespoir, je me connecte sur le site français d’Air Transat. Et voilà, ce n’est pas plus cher qu’ailleurs et c’est clair et net. Je note quelques dates et Mario m’envoie déjà ses trouvailles.
    Avoir un billet pour Montréal, c’est très bien, encore faut-il pouvoir aller jusqu’à Roissy. Je contacte tous les sites proposant des navettes. Routair, qui m’a assuré la navette depuis 1989 n’existe plus. Tous les autres sont complets, on ne réserve pas la veille ! On me propose des transports V.I.P. au prix du billet d’avion : ils sont fous, vous dis-je !
    Dans la soirée, c’est l’effervescence sur la messagerie de Fesse Bouc. Mario et Tipapoute m’attaquent de front. Les messages fusent, défilent, je n’ai pas le temps de les lire, encore moins d’y répondre, c’est la folie totale : « Ils sont fous, vous dis-je ! », et à minuit et demi, je leur dis qu’ils me pompent l’air, que je n’arrive plus à penser, que je vais me coucher. Nuit blanche, bien sûr.
    Une amie se propose de me conduire mais ne sera pas disponible au retour. Enfin, j’obtiens une réponse positive : une navette a de la place jeudi... à 3 h du matin. Tant pis, je prends une option, j’achète mon voyage aller et retour puis je confirme ma demande de navette. Il ne me reste plus qu’à préparer mes bagages.

    Mercredi après-midi... Bon sang, mais c’est bien sûr ! Mario souhaitait que je reste jusqu’au 4 juin mais j’ai préféré rentrer dès vendredi pour être aux côtés de mon Sensei préféré au stage national décentralisé en Haute-Normandie. J’avais oublié de penser que si je prenais l’avion à Montréal vendredi soir à 19 h, il ne pouvait atterrir à Roissy que le SAMEDI matin ! Et j’ai réservé la navette du retour pour le vendredi matin ! Ils m’en auront fait faire, ces môdzits Québécois ! Sans oublier que si l’avion atterrit à Roissy à 7 h 30, le temps de passer la douane, de récupérer les bagages, de rentrer chez moi, le rendez-vous à 9 h à Saint-Saëns sera manqué et le Sensei ne sera pas content. Même pas sûr que je puisse y aller l’après-midi !
    Mercredi soir, je donne mon cours à Saint Léger du Bourg Denis, mes chers élèves n’ont pas à pâtir de ces événements imprévus. Courte nuit. Debout à 1 h 30. À 3 h 15, mon portable sonne, c’est le chauffeur de la navette qui m’annonce qu’il est devant ma porte. Je n’avais rien entendu, et pour cause, c’est une superbe Mercedes de je ne sais trop quel modèle qui m’attend, un petit palace à roulettes. Il va chercher 2 V.I.P. à Roissy et il me fait profiter de ce transport au tarif éco, pourquoi se plaindre ?
    Dépose d’un jeune couple à Orly puis je débarque à Roissy vers 6 h 30. C’est parti pour de nombreuses heures d’attente que je vais combler avec la lecture d’un gros livre bien facile à lire.

    Les sièges de l’Airbus A330 sont neufs mais étroits et courts, garantie d’avoir mal aux fesses à l’arrivée. Je suis au bord de l’allée et je peux étendre ma jambe droite quand le genou récrimine. Mais l’allée est étroite, des passagers ont la bougeotte ou une toute petite vessie et je dois fréquemment faire attention à mon pied. Devant moi, un gros type est agité comme un gamin de 10 ans, il bouge, il se relève et se rassoit, abaisse et relève son dossier. Très agaçant. Soudain, il se met debout, recule et me marche sur le pied. Je crie car c’est un gros tas et ça fait mal, il ne réagit pas, alors je lui applique une claque retentissante sur la cuisse, il se retourne (les passagers aussi...), voit mon air aimable, ferme la bouche, se retourne et s’assoit pour ne plus bouger.
    L’avion atterrit à l’heure à Montréal Trudeau mais il y a des centaines de personnes en attente devant les guichets de la douane. L’avion a atterri à 14 h 15, comme prévu mais je ne retrouverai Mario à la sortie que vers 16 h. J’ai promis de donner un cours à son club de 20 h à 21 h 30. Ça fera plus de 24 h que je suis levé ! Ce cours se révèle aussi plaisant que je m’y attendais : les poignets souffrent ! Je ne sens pas de fatigue pendant ce cours sinon une forte suée imprévue vers 21 h. Au restaurant, la serveuse me dit que j’ai un accent charmant et je lui réponds qu’elle est charmante...

    Dans la nuit, je me réveille comme j’en ai l’habitude. Mais là... je suis dans MON lit, chez MOI ! Ça a quelque chose de très inquiétant. Je suis bien dans mon lit, je me réveille un peu plus, je suis bien dans MA chambre, un filet de lumière filtre bien derrière le rideau à gauche, la lueur d’une diode filtre bien à la porte au fond à droite. J’ai presque peur. Je regarde l’heure sur mon téléphone portable, à ma droite. À ma droite ! Dans ma chambre, je regarde l’heure au radio réveil à ma gauche. Je suis rassuré et je me rendors.
    Le matin, une bonne douche suivie d’un bon petit-déjeuner accompagné de multiples tasses de thé vert me donnent l’illusion d’être en pleine forme. En fait, c’est une sinusoïde qui fait alterner les phases d’éveil avec le besoin de fermer les yeux.
    La journée va encore être longue, le premier cours, à Trois-Rivières, commence à 20 h. Qui sait à quelle heure le Sensei va-t-il décider qu’il s’arrêtera ?

     

    AÏKIBUDOFEST 2015
    40ème anniversaire de la venue de Floquet Sensei au Québec

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Vendredi soir : 70 stagiaires

    Le centre Yoseikan à Trois-Rivières offre une remarquable surface de Tatami particulièrement souple. La chambre de Daniel est très confortable, le reste est constitué de dortoirs qui rappellent ceux du Creps d’Houlgate en 1971... Une « chambre » située au calme m’avait été réservée mais Daniel s’y est fortement opposé, trouvant le confort (sic) indigne de mes qualités.
    J’ai donc une chambre à L’Urbania, en face de celle de mon Sensei préféré, avec tout le confort souhaitable : écran plat de 80 cm en face du grand lit très confortable, petit réfrigérateur (qui ronronne la nuit), cafetière, téléphone et, surtout, une superbe cabine de douche à l’italienne, la meilleure douche que j’aie prise de ma longue existence, et encore, je n’ai testé qu’une de ses innombrables possibilités...
    Le cours s’est déroulé de 20 h à 22 h devant 70 stagiaires. Je retrouve de vieux amis tout surpris et heureux de me voir, y compris ceux qui étaient dans la confidence. Je fais la connaissance de ceux qui me connaissent de réputation ou à la lecture de mes articles. C’est bon enfant, chaleureux et très respectueux. On s’inquiète même de ma résistance au décalage horaire !
    Salut : le Sensei fait l’apologie de ses disciples dans le développement de son Art au Québec. Après les ovations qui font rougir copieusement les dits disciples, le cours peut commencer.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Échauffement très particulier dirigé par un stagiaire et repris par le Sensei. Ensuite, il enchaîne sur la première phase de Tsuki Uchi no Kata seul puis en Kumite. Il explique qu’il ne s’agit pas de blocages mais de canalisation. Première esquive sur O Irimi, l’autre sur Hiki.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Choko Zuki : Robuse Tenkan. Le contrôle du bras s’effectue avec le corps (rotation du bassin). La forme Irimi est impossible, elle permet à Uke de s’échapper en roulade avant.
    Choko Zuki -> esquive -> Koshi Zuki -> Kataha Otoshi. Le contrôle se fait en entrant Irimi du pied extérieur.
    Pour les Kyu : Choko Zuki -> Mukae Daoshi. De nombreuses erreurs se manifestent : contrôle approximatifs, déplacements inutiles offrant à Uke de multiples occasions de s’échapper.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Pour les Yudansha : Choko Zuki -> Ude Garami. C’est la même entrée que pour Robuse, le bras se trouve dans la même position intermédiaire que pour Shiho Nage avec un commencement de renversement arrière, la projection en chute avant s’obtient en transférant le déséquilibre latéralement avec une traction du bras dans la ligne des épaules.
    Le cours est conclu par un Randori puis le Sensei adresse ses remerciements aux organisateurs.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà
    La gang du vendredi soir

    Samedi : plus de 100 stagiaires

    Le matin, après avoir effectué une révision des éducatifs Nigiri Kaeshi, Oshi Kaeshi, Neji Kaeshi et Shinogi, not’ bon Sensei continue son enseignement autour de l’enchaînement Choko Zuki -> Koshi Zuki.
    Ensuite, il insiste sur l’étude et l’application correcte de Tsuppari.
    Les Yudansha vont travailler en application Te Uchi Mata Gaeshi.
    Les Kyu vont passer à Ryote Dori et appliquer un Wa no Seishin. Ensuite, ils passeront à la saisie Ushiro Ryote Dori : Shiho Nage puis Tenbin Nage.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà
    Le Sensei démontre l’évolution des techniques de l’Aïkido-Jujutsu du Yoseikan à l’Aïkibudo.
    Je n’ai pris ni notes ni photos, je me suis laissé porter par l’intensité du travail et les vibrations émotionnelles plus que perceptibles. Les stagiaires sont réceptifs, à la fois respectueux et vibrants d’amitié. Ceux qui ne me connaissaient que de nom, via la rumeur ou la lecture des articles du blog semblent ravis d’entrer en contact avec ce vieux bonhomme qui leur dit : « C’est facile » et avec qui tout paraît plus facile que ça ne l’est en réalité.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Un monsieur de petite taille mais d’une respectable corpulence est là, ce matin, armé d’un superbe appareil photographique. Il ne m’est pas inconnu. Il me salue, il me connaît. C’est Robert Arbour, un ami de Daniel Tabouret chez qui nous nous sommes rencontrés autrefois, quand je venais au club de Beauport. C’est lui le professeur d’Aïkibudo du club de Trois Rivières.
    Le point d’orgue de l’après-midi, sommet émotionnel tant espéré par Mario et Sylvain, fut la distribution des diplômes consacrant notamment les élèves ayant réussi l‘examen dirigé par Sensei Daniel et surtout les Grades de Haut Niveau élevant Sylvain au 4e dan, Mario et Muriel au 5e dan puis le diplôme de 4e dan attribué à titre exceptionnel à Réjean Larouche, cet homme superbe victime d’un grave accident il y 4 ans et qui se remet lentement, avec un courage admirable et qui est remonté sur le Tatami à l’occasion de ce stage pour retrouver les sensations qu’il s’efforce de faire revenir. Puis ce fut le tour de la séance rituelle de photographies : photos de groupe, photos des différents clubs avec les 3 Sensei... Serrements de mains, gros becs, étreintes, c’est ça aussi le monde de l’Aïkibudo.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Les cadeaux ont continué à pleuvoir sur les 3 Sensei. Une soirée festive a conclu la journée. J’entends un bruit de sono dans la salle où va se dérouler le repas. Muriel m’annonce qu’Aurélie, sa fille, est là et qu’elle donne un récital de ses compositions à la flûte traversière. Je me rappelle bien les photos d’Aurélie, superbe jeune fille au regard lumineux et au sourire éclatant qu’elle a hérités de sa mère. Je ne suis pas sûr de l’avoir rencontrée, c’était il y a 10 ans ! Muriel m’affirme que si, je lui demande de me présenter, de toutes façons elle m’aura oublié. Je vais donc au devant de la belle quand elle a fini son récital, sourire éblouissant, flash du regard, les mêmes que ceux de sa mère quand je l’ai vue pour la première fois au premier stage d’Aïkibudo au Temple sur Lot... Elle vient vers moi, me prend dans ses bras, se serre contre moi, elle m’a reconnu et avait gardé un très bon souvenir de notre rencontre. Comment avais-je pu l’oublier ?

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    À la table voisine, Stéphane, le Mexicain d’Aix en Provence me parle de ses projets. Il est venu accompagné d’un jeune élève très souple, Marco, un surdoué qui a déjà tout compris après seulement 3 mois de pratique, très attentif et réceptif et qui n’a qu’un petit défaut : il ne parle qu’espagnol et anglais. Les langues étrangères me sont des notions lointaines auxquelles je ne me risque que pendant les 2 semaines annuelles de stage à Lembrun. Je me risque pourtant à quelques phrases dans mon « castellano de cocina ». Le jeune homme croit que je maîtrise sa langue et est assez perturbé quand il me pose une question et que je ne lui réponds pas... et pour cause, je n’ai rien compris !
    Les gérants du centre Yoseikan apprécient beaucoup ce stage, le grand nombre de stagiaires, leur excellente tenue. Le gérant a tenu à faire ma connaissance et à me faire visiter les locaux. L’encadrement technique du stage a bénéficié de petites attentions particulières. Après un karaoké où not’bon Sensei a démontré l’étendue et la justesse de sa voix, les p’tits vieux sont retournés à leur hôtel. Il paraît que la soirée s’est achevée à une heure raisonnable sans qu’il y ait eu à déplorer de quelconques débordements.
    Mission remplie pour les organisateurs qui ont consacré une année de leur énergie à organiser et faire que ce soit une réussite à tous les niveaux.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Dimanche : encore 60 stagiaires

    Le matin, le Sensei initie un travail sur le Kihon Nage Waza, Mukae Daoshi, Shiho Nage, Kote Gaeshi, Yuki Chigae en mettant l’accent sur la canalisation : si l’apprentissage peut se faire de façon segmentée, l’exécution doit se faire dans le mouvement. Il n’y a pas d’atémi dans la pratique de l’Aïkibudo car l’atémi interrompt le mouvement. Il illustre son propos de rappels des formes antiques, de leur évolution qui aboutit à un Art souple, fluide, esthétique mais qui peut néanmoins se révéler d’une redoutable efficacité. Il rappelle la signification de Aïki : 合う(qui se lit A au) convenir, être d’accord, réunir,  : air, respiration, énergie. On a traduit 合気 par union des énergies. Dit comme cela, ça prend une connotation mystico ésotérique ! On parle bien sûr de l’énergie vitale et mentale au niveau de l’individu, il s’agit aussi de la rencontre de l’énergie de Tori qui va au-devant de celle de Uke pour la canaliser... Et si on traduisait 合気 par canalisation ?
    L’après-midi : Shiho Giri Shiho Nage. Et pour finir, une longue période de détente « mise au mur -> étranglement ».
    Adieux interminables, serrements de mains, remerciements et grosses bises.
    Toute l’équipe des organisateurs de la FAQ peut souffler, décompresser et vibrer de joie pour leur réussite. Et s’épancher sur Fesse Book pour se décharger de ses émotions.

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà
    La gang de Tipapoute

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà

    Un petit message de M. Arbour, parmi tant d’autres, qui définit bien le ressenti de tous les participants :

    Quel fin de semaine!!! Que de joies que d'émotions!!!Je suis particulièrement fier d'appartenir à un groupe d'élite sur le plan des valeurs humaines. Tout d'abord les maitres: Floquet toujours aussi précis, techniquement parfait , humain conscient de son influence, présent et soucieux de l'avancement de tous, même les débutants...Dubreuil, sensible, affable et puissant, Tellier, gentillesse dans une main de fer, tellement sympathique. Puis, les autres, Mario et Muriel, gentils et attentionnés, d'une rigueur remarquable, Sylvain d'une disponibilité hors pair, André Cannas et Pierre Rousseau mes amis de toujours tellement présents dans notre vie d'aikibudoka, le groupe de la FAQ qui nous ont accueillis avec tant d'ouverture d'esprit, mes collègues si précieux, les deux Daniels, Anne, Jacques Stéphane et Jocelyn, l'ossature de mon dojo. Mes élèves si nombreux qui ont assisté ce week end à cet évènement majeur...Ken Denis Mathieu, Philippe, Yves et j'en oublie sûrement Jason Rejean, Sam, Joël Sylvain Aurèlie et Sarah vous êtes le futur . Merci pour tout....quelle EQUIPE!!!!!

    Sans oublier l’émotion de Sylvain :

    Je mesure à peine l’intensité de tout ce que nous venons de vivre. Les images et les émotions se bousculent dans ma tête : 20 jours... que dis-je, une année d’une intensité rare, qui se culmine par un stage exceptionnel et unique qui restera gravé dans nos têtes et nos cœurs pour le restant de nos vies. Quel bonheur de pouvoir dire : ’ J’y étais ’. Merci à l’Aikibudo de me faire vivre ma vie avec autant d’intensité. Merci à Maître Floquet pour son ouverture et humanité : votre art contribue à faire de moi une meilleure personne. Merci à Daniel et André pour votre amitié et générosité de cœur. Merci à mes élèves, que j’aime du premier au dernier : merci de votre patience et votre support. C’est votre énergie qui me pousse vers l’avant! Et enfin merci a tout les pratiquants, du plus nouveau au plus ancien pour tous ces sourires et ce plaisir partagé : vous enrichissez et donnez un sens à mon parcours !
    Vive l’Aikibudo!

     Et celle de Stéphane :

    Ce fut toute une fin de semaine que nous avons vécu. Nous avons eu la chance de vivre un stage des plus intense sous la direction du maître Alain Floquet assisté de maître André Tellier et de maitre Daniel Dubreuil. Ils ont su partager leurs connaissances, leur passion avec nous, qui avons répondu à l'appel lancé par la FAQ avec une participation exemplaire. Il y avait sueur, rires, émotions et torsions à chaque pratique ainsi qu'à l'extérieur des tatamis. Il y a également eu remise de diplôme pour ceux et celles qui ont passé un grade il y a une semaine. Ce fut vraiment une fin de semaine incroyable qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Merci à tous ceux qui ont contribué à cet évènement!!! Vous avez fait un travail remarquable!!

     

     

    Histoire d'un Hakama qui fut blanc 

    6e dan 2F3A 1991

    7e dan FIAB 2011

    2e dan FKSR 1986

    A.照り絵 / 七段 教士 

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà
    Sensei André
    est en plein décalage horaire mais très content
    surtout quand il reçoit d'adorables commentaires...

     

    AÏKIBUDOFEST 2015 : 10 ans déjà    Karine Paquet. Quel homme fantastique!
    La lecture de son blog m'a permis de revivre de magnifiques souvenirs; humour et sensibilité au rendez-vous!
    Merci M.Tellier.
    Merci pour votre venue et votre grande générosité!

     

     

    Oublie tes peines et pense à aimer

    あなたの悩みを忘れて、愛について考える 

    Anata no nayami o wasurete, ai ni tsuite kangaeru

    mort-de-rire

     

     

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