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    Saison 2007/2008

      Projet 2007/2008 : les fondamentaux

     

    (10 octobre 2007) Série 1 : le MA AI, la distance CHIKA MA
    Se dégager de façon à provoquer une mise en mouvement de l’adversaire avant d’appliquer la technique (l’atémi, qui suit le Te Hodoki, provoque une interruption du mouvement.)
     
    (14 novembre 2007) Série 2 : le MA AI, la distance MA, la distance To Ma
    Esquiver, entrer pour s’insérer dans le mouvement de l’adversaire et porter la technique qui se présente. Le principe fondamental est Irimi, tout le reste n’est qu’adaptations successives. Toujours entrer dans l’attaque !
    Étude théorique de Hiki Ashi appliqué sur Mae Kumi Tsuki
     
    (12 décembre 2007) Série 3 : de la distance CHIKA MA à la distance MA (Chika Ma en mouvement)
    Application des sensations travaillées en Chika Ma sur les saisies en distance Ma
     
    (9 janvier 2008) Série 4 : RANDORI canalisation
    Sans attaque il n’y a pas de réponse technique, une attaque doit être franche, nette, sincère, accompagnée d’une intention qui permet à Tori de manifester son esprit de décision et de répondre de façon efficace et esthétique. Sans entrée, sans déséquilibre, il n’y a rien, la maîtrise du Randori canalisation est requise à chaque étape de la progression.
     
    (6 février 2008) Série 5 : WA no SEISHIN
    La capacité d’adaptation se révèle dans le Randori Wa no Seishin, on ne porte pas une technique parce qu’on veut la porter mais parce que c’est celle qui se présente suite à un enchaînement d’interactions.
     
    (5 mars 2008) Série 6 : Les armes, le BOKKEN
    Les katas ne servent à rien s’il n’y a pas la sensation d’utiliser une arme qui coupe.
    Un bon pratiquant de sabre ignorant tout des katas anéantirait en une seconde quelqu’un qui connaîtrait tous les katas mais n’aurait pas travaillé le fond, le sens de la coupe.
     
    (2 avril 2008) Série 7 : les armes, TANTO et TAMBO, les immobilisations
    Les armes introduisent une autre dimension : la modification de la distance à laquelle s’ajoute la notion de danger. Chaque arme a sa spécificité : le Tanto a pour fonction de couper, le Tambo sert à frapper, on n’utilise pas un Tanto comme un Tambo, la maîtrise des Katas simplifiés et de leurs corollaires devrait être une évidence et échapper à la simple gesticulation.
     
    (7 mai 2008) Série 8 : les armes, HANBO et BO
    Le Han Bo et le Bo sont utilisés pour frapper ou pour piquer mais encore une fois, il faut et il suffit d’appliquer les principe de base : entrer par l’extérieur ou l’intérieur, accompagner Uke dans sa dynamique pour le déséquilibrer, porter la technique qui se présente en fonction de l’entrée et de l’orientation du déséquilibre.
    -          placement des techniques en fonction de l’entrée
    -          exercices de style
     
    (11 juin 2008) Série 9 : KAESHI WAZA
    Au fur et à mesure que le niveau s’élève doit s’affiner la perception du Kaeshi Waza.
    -          comprendre la différence entre Kaeshi Waza et contre prise
    -          développer des stratégies de renversement et d’enchaînement
    -          application en Randori
     
    Série 10 : les différentes formes de RANDORI
    L’Aïkibudo est le mouvement, la forme d’entraînement privilégiée doit être le Randori.
     
    Voici mon projet pédagogique pour la saison 2007/2008. Je ne vous proposerai pas des fiches pédagogiques structurées correspondant à un cours ou à une journée de stage mais des séries à explorer et à approfondir. Le bilan de chaque cours et la fiche correspondante seront disponibles comme l’an dernier sur http://ctir-aikibudo.over-blog.com .
    Les 10 séries correspondent aux 10 mois que dure une saison. Chaque série correspond à un élément fondamental (ceci n’engage que moi) à peaufiner année après année, quel que soit le niveau atteint, quel que soit le grade convoité.
    Les techniques proposées en illustration du thème présenté appartiennent au corpus des techniques de base. Il est possible, et même souhaitable, de les compléter avec les techniques du programme plus particulièrement « bachoté » en veillant à les rapprocher en fonction de la forme d’entrée.
     
    « En n’ayant appris que les bases de l'Aïkibudo, on serait capable de reproduire correctement n'importe quelle technique, mais connaître un grand nombre de techniques sans maîtriser les bases reviendrait à construire sur du sable. Alain Floquet »
     

    André TELLIER 

    Saison 2007/2008