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    Encore et toujours, je recommande de travailler les éducatifs propres à apporter la fluidité. Le randori esquive/canalisation, appliqué à partir d’un tempo lent semble de mieux en mieux maîtrisé. Quand les sensations seront bien en place, il sera possible d’accéder à un tempo plus intense. Un travail rapide, sans maîtrise des éléments de base, conduirait à des mouvements désordonnés, au détriment de la garde et du Tai Sabaki. Le randori « Te Hodoki » reste un point faible. Les tics, les conditionnements ressortent. La pratique de l’Aïkibudo n’est pas basée sur un arc réflexe de type action stéréotypée -> réaction stéréotypée. Il faut constamment s’adapter à une situation nouvelle, utiliser ses sensations pour obtenir une réponse appropriée. Le Kata fixe les formes, rappelle les références originelles. Le randori est l’expression des connaissances dans un environnement changeant et la vérification de la maîtrise des éléments fondamentaux :

    -         l’attitude corporelle (le Shisei), l’attitude mentale (le Zanshin) et la détermination (le Kime)
    -         la distance (ma Ai), le déplacement (Tai Sabaki) et le couple canalisation-déséquilibre (le Kuzushi)
    -         le contrôle technique


    Le Kaeshi Waza en enchaînement et en renversement intervient dans l’appréciation de la justesse du rôle de Uke ou de Tori.
    Ce cinquième cours a exploré 2 angles de travail :

    -         le déséquilibre dans le plan des épaules et le contrôle des articulations sollicitées dans ce plan
    -         l’utilisation du Kaeshi Waza en enchaînement en réponse à un Uke manquant de détermination


    Le côté ludique et dynamique de ce type d’entraînement a permis d’atteindre les objectifs du cours. Bien entendu, il reste à répéter, encore et encore.
      « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage… ».  

     






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