• Quelques notes (1)

     

    J'ai mis bout à bout quelques notes prises ici ou là au cours de mes pérégrinations sur la Voie des Arts Martiaux depuis... 1961, quand j'ai commencé à m'initier au Dynam Jiu-Jitsu.
    En voici les premières lignes.

     

    Je suis un gars ben ordinaire              
    Des fois j'ai p'us l'goût de rien faire...

     Je dédie les pages qui suivent à tous ceux qui m'ont poussé, tiré, accompagné, subi pendant plus de cinquante ans sur la Voie aride des Arts martiaux. Épouse, enfants, amis, maître, élèves, pairs, grâce auxquels, à cause desquels je n'ai pas pu mener la vie d'un gars ben ordinaire ! Robert CHARLEBOIS n'a pas écrit sa chanson pour moi, mais je l'adopte volontiers !

     

    A.照り絵 / 七段 教士
    André TELLIER

    7ème dan d'Aïkibudo
    2ème dan de Kobudo
    Co-fondateur du Cera
    Compagnon du Cera Tsuba d’or
    Délégué technique inter-régional,
    Fondateur de la région de Haute-Normandie
    Conseiller Technique Inter-Régional
    Conseiller Technique Fédéral

     


    PRÉFACE QUE JE DÉDIE À ALAIN FLOQUET, MON AMI,
    MON MAÎTRE EN ARTS MARTIAUX

    C'est le 2 septembre 1964, tardivement pour m'initier à une pratique sportive, car j'avais déjà vingt-trois ans, que j'ai timidement poussé la porte d'entrée d'un club de Judo. Je ne savais pas trop ce qu'était le Judo, ni ce qui m'y attendait, mais je venais chercher quelque chose... Peut-être le fait d'avoir eu cinq ans auparavant une correspondante japonaise m'avait-il influencé  ? Le monde des Arts Martiaux était encore bien peu connu en ces temps éloignés  !
    Ce que je cherchais, je commençais à le subodorer en janvier 1965, quand s'ouvrit une section d'Aïkido Mochizuki. Tout alla alors très vite et, passé l'orage de 1968, je m'entraînai comme un forcené six jours par semaine et me présentai au Shodan (c'était au Central, rue du Faubourg Saint-Denis) le 23 mars 1969.
    C'est trois mois plus tard que j'appris l'existence d'un jeune 5ème  dan, Alain Floquet. J'accompagnais à son passage de Shodan un vieux monsieur pas très doué... Et là, je pris une leçon de pédagogie et d'humanité, car Alain Floquet parvint, à force de calme et de gentillesse, à mettre mon compagnon en confiance et à lui permettre de donner le meilleur de lui-même... J'ai, depuis, toujours suivi cet exemple, chaque fois que j'ai été membre d'un jury, quel qu’il soit.
    Septembre 1969 : je fonde mon premier club, la section Aïkido Mochizuki de l'Amicale de Malaunay, aujourd'hui disparue. Je commence à me faire un nom dans la Ligue de Normandie FFJDA, à force de démonstrations dans toutes les réunions de Judo. Aussi nous offre-t-on, les 11, 12 et 13 décembre 1970, un stage au CREPS d'Houlgate. Quand on me demande quel expert je souhaite comme directeur technique, le premier nom qui me vient à l'esprit est Alain Floquet.
    Juillet 1971 : deux semaines de stage à Beauvallon (Aïki et Kendo), sous la houlette de mon nouvel ami et Maître. Je fais connaissance d'un super-doué, Teunis Tromp, Hollandais et 5ème dan de Judo et de Karaté, et d'un super copain, Edmond Royo.
    20 décembre 1971 : l'école Mochizuki va subir un coup dont elle ne se relèvera jamais et qui va précipiter l'éclatement de l'Aïkido français. Un véritable coup d'état contraint Alain Floquet à abandonner ses responsabilités nationales. Cette trahison nous rapproche encore plus et la Haute-Normandie va déjà se démarquer des autres régions et devenir le symbole de la fidélité : les stages de Ligue seront réservés à notre Maître préféré que nous réclamerons toujours officiellement aux instances dirigeantes. Il sera, depuis, notre invité au moins une fois par an, contre vents et marées.
    Juillet 1972 : stage à Dieppe, j'anime la première semaine et Alain Floquet la deuxième. L'Aïkido Mochizuki hollandais s'étoffe grâce à Teunis Tromp, excellent 1er dan et qui commence à constituer un groupe intéressant.
    Septembre 1972 : j'ouvre la section Aïkido Mochizuki de l’USC Bois-Guillaume, qui sera quelques années plus tard honorée du titre de plus grosse section de France !
    1973 : une série d'émissions télévisées me fait connaître dans l'Eure, et j'ouvre la section d'Arts Martiaux de Bernay.
    1er décembre 1973 : à l’INS, le président de la FFJDA et le président du Comité National d'Aïkido imposent à tous les pratiquants le Maître Tamura et sa méthode ! C'est l'amorce de la rupture. Les gens sont déchirés. Les faux amis abandonnent Alain Floquet pour obtenir des responsabilités éphémères ou pour pratiquer un improbable Yoseikan Budo...
    1974 : après avoir essayé honnêtement de jouer le jeu de la méthode nationale, et convaincus de l'impossibilité d'une quelconque cohabitation avec le groupe Tamura, nous organisons, Claude Jalbert, Alain Floquet et moi, des rencontres mensuelles afin de tenter de « recoller les morceaux », et de reconstituer, avec une nouvelle appellation, le défunt groupe Mochizuki.
    6 décembre 1974 : création officielle du CERCLE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHE SUR L'AÏKIDO.
    Mars 1975 : je prends contact avec les dirigeants de la FFAD, dissidents de la FFJDA.
    Juillet 1975 : délégué par Alain Floquet, je dirige le stage de Saint Raphaël et inscris au CERA, qui s'internationalise, les nombreux Hollandais présents.
    Septembre 1975 : la Haute-Normandie rejoint la FFAD, après que j’en aie avisé mon Maître (Est-ce moi qui l'ai convaincu de suivre le mouvement  ?).
    Noël 1975 : je dirige un stage à Den Haag (La Haye), le CERA hollandais est en place et sera bientôt un modèle d'organisation...
    Septembre 1980 : je fonde la section Bourdeny Aïki-Kobudo. Tous les samedis après-midi, un cours rassemblera pendant trois heures l'ensemble des 1er kyu et des Yudansha de le Ligue, véritable École des Cadres d'Aikibudo et de Kobudo qui succède au cours plus ou moins réservé aux anciens et qui se déroulait à Bois-Guillaume. Le Kobudo a remplacé le Kendo quelques années auparavant et le Maître SUGINO me délivrera le 2ème dan de Kobudo Katori Shinto Ryu en août 1986, 10 ans après que j'en aie ouvert le premier cours en Normandie.

    2 septembre 1985 : Alain Floquet me délivre le 5ème dan.
    5 mai 1991 : Alain Floquet me délivre le 6ème dan.
    25 avril 2011 : Alain Floquet me délivre le 7ème dan.

    Il est loin, le petit jeune homme qui poussait timidement la porte d'un club de Judo quarante-sept ans plus tôt !
    Depuis l'ouverture de mon premier club, j'ai vu passer plus de mille cinq cents personnes venues s'essayer aux Arts Martiaux, j'ai formé ou « perfectionné » une centaine de ceintures noires, du 1er au 6ème dan..
    Alain Floquet est mon ami depuis plus de quarante ans. J'ai parlé d'intense sympathie dès notre première rencontre. J'ajouterai qu'il y a entre nous une étrange complémentarité qui fait que, si nous sommes totalement différents, je peux pourtant transcrire sa pensée sans erreur et sans omission. Une sorte de télépathie, peut-être, qui avait donné, pendant de nombreuses  années, à chaque rentrée, manifestation à un phénomène curieux. Mes élèves constataient, à chaque premier stage national de la saison, que les nouvelles manies que j'avais mises en application, les éducatifs que j'avais remis à l'honneur, les formes, les concepts sur lesquels j'insistais étaient aussi les nouvelles manies de notre Directeur Technique National préféré...

     


    ÉTUDE COMPARÉE DES THÈMES ASTRAUX
    D'ALAIN FLOQUET ET D’ANDRÉ TELLIER

    De l'étude synthétique des deux thèmes, il ressort que la figure de nativité d'André TELLIER est plus puissante : 294 au total pour 205 à Alain FLOQUET.
    La grande conjonction en TAUREAU dans le thème d'André TELLIER est responsable de cette avance.
    Par contre, l'horoscope d'Alain FLOQUET est plus brillant (les planètes sont plus près du Milieu du Ciel).
    Pour Alain FLOQUET, l'élément FEU dominant est suivi de l'élément EAU et ils s'expriment en mode mutable.
    Le FEU communique l'idéalisme, l'activité fébrile, le besoin de créer et de dominer. L'EAU exprime la sensibilité, la fécondité, l'impressionnabilité.
    Voilà deux pulsions élémentaires qui ne s'allient guère. Nous avons affaire à un être partagé, voire tiraillé entre deux pôles inverses. Tour à tour brillant et sûr de lui puis l'instant suivant hésitant voire timide et effacé.
    Quant à André TELLIER, l'élément TERRE est de loin dominant suivi de l'élément AIR.
    La TERRE procure le réalisme, le goût des édifications en tous domaines, la stabilité, la cohérence. L'AIR dirige les pulsions vers l'intellectualité, le goût de la communication et des relations.
    Comme on le voit, les deux hommes sont de tempérament fondamentalement différent et il pourrait se produire des désaccords sur le fond des idées et des conceptions.
    Par contre, ils représentent, unis par leurs deux personnalités, l'ensemble parfait de l'union des quatre éléments. Ils se complètent donc et leurs rapports ou projets devraient être extrêmement bénéfiques, à condition que chacun accepte l'autre tel qu'il est au fond.
    La disposition des planètes d'Orient domine chez les deux hommes. Ils ont tous deux le goût de la réalisation personnelle.
    La majorité des planètes sont au-dessus de l'horizon dans les deux thèmes. Ce sont des hommes d'action avant tout,  des réalisateurs.
    Les ascendants des deux thèmes sont en GÉMEAUX, ce qui est un gage d'amitié entre les natifs.
    Les deux thèmes sont d'ailleurs orientés de la même façon à quelques degrés près.
    Les deux thèmes sont harmoniques au niveau de la conception de l'effort (MARS) au MC. (milieu du ciel) et de l'enthousiasme (JUPITER Alain FLOQUET * JUPITER André TELLIER).
    Les trois astres du MC. d'Alain FLOQUET sont * par signe aux six astres conjoints d'André TELLIER.
    Les grands significateurs de l'amitié et des relations agréables, les VENUS de chaque thème, sont en trigone...
    Les grands significateurs du profit et de l'expansion, les JUPITER de chaque thème sont en sextile et tous deux maîtres de la maison XI des deux thèmes, c'est-à-dire le secteur des amitiés et des protections.

    Rémy GRIMAL (1973)

     

    À suivre...

      80 balais... âge canonique

    Histoire d'un Hakama qui fut blanc 

    7e dan FIAB 2011
    2e dan FKSR 1986

    A.照り絵 / 七段 教士 

    80 balais... âge canonique

     

     

     

    Oublie tes peines et pense à aimer
    あなたの悩みを忘れて、愛について考える
    Anata no nayami o wasurete, ai ni tsuite kangaeru

    80 balais... âge canonique

    mort-de-rire

     

     

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