• Quelle histoire !

     

    Quelle histoire !

    Voici venu le temps de l'inscription aux grades nationaux et de la remise des mémoires. Pauvres correcteurs condamnés à survoler tous les ans de sempiternels enfilages de perles qui ne sont en fait la plupart du temps que des copiés/collés « empruntés » sur la Toile ou ... à des productions des années passées.

    Quelle histoire !

    Regrettable article publié sur Wikipédia par un auteur inconnu qui n'a jamais eu, sinon l'humilité, au moins la politesse de le soumettre à not' bon Sensei...
    Regrettables « historiques » publiés sur divers sites de clubs qui ont simplement repiqué leurs informations sur l'inénarrable article de Wikipédia.

    Quelle histoire !

    Le libre accès à l'Internet a instauré l'ère du pompage : tout est gratos et en libre service. On peut prendre, s'octroyer et même s'attribuer. J'en sais quelque chose puisque j'ai vu en 2013 mes vidéos des « 30 ans de la 2F3A » pompées par un gougnafier au fur et à mesure que je les stockais chez mon hébergeur avant de les insérer dans l'article que je souhaitais dédier à tous les membres de l'équipe de démonstration.

    Quelle histoire !

    En fait, le pompage s'est imposé dès l'avènement des micro-ordinateurs populaires. En 1986, j'étais devenu un des spécialistes du langage Logo qui faisait des merveilles en classe. J'avais créé des outils rassemblés sur une disquette souple de 5"1/4 dotée de 160 ko de capacité... Je l'avais bien entendu offerte à tous les collègues qui s'intéressaient au Logo jusqu'à ce que j'en retrouve une copie où un gros malin avait réussi à remplacer mon nom  par le sien ! Il aurait pu se présenter à un examen, donner une formation en s'attribuant la paternité de mes œuvres...

     

    Quelle histoire !

     Quelle histoire !

    Quelle histoire !

    Quelle histoire !

    Quelle histoire !

    Quelle histoire !

    « Mais, Sensei André, quel rapport avec l'Aïkibudo ? - Bougre de misérable petit cloporte, active un peu ton neurone solitaire ! Tous les ans, je lis de mémoires avec des chapitres entièrement pompés signés de pompeurs qui n'ont même pas la finesse de donner leurs sources. Non seulement ils n'ont pas fait d'effort de rédaction mais en plus ils prennent les correcteurs pour des niaiseux ! Mais rassure-toi, tous les ans nous recevons des travaux remarquables, de superbes pépites qui mériteraient d'être publiées. ».

    Quelle histoire !

    Nous conseillons pourtant tous les ans de consulter les sources fiables. Il y a quelques jours, le rédacteur du Site du Cera a rappelé aux futurs auteurs de mémoire qu'il était opportun de relire (lire ?) la « Genèse de l'Aïkibudo », une référence incontestable puisqu'elle a été rédigée par not' bon Sensei et dont la première version a été mise à la disposition de tous le 5 février 2014.
    Pour ceux qui sont friands de références historiques, puis-je vous rappeler l'interview de Mochizuki Minoru Sensei effectuée par Stanley Pranin le 22 novembre 1982 : Partie 1 Partie 2 Partie 3

    Quelle histoire !

    Toutes ces informations sont disponibles depuis plusieurs années pour autant qu'on s'intéresse à notre histoire.
    « Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » a écrit le Jamaïcain Marcus Mosiah Garvey, le « prophète » du mouvement rastafari...
    « Un homme sans passé est plus pauvre qu'un homme sans avenir. » a affirmé Elie Wiesel.
    « Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité. » a dit François Mitterrand.
    « L'ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent : elle compromet, dans le présent, l'action même. » nous explique l'historien Marc Bloch.
    « Si nous voulons être les acteurs responsables de notre propre avenir, nous avons d'abord un devoir d'histoire. » nous prévient un autre historien, Antoine Prost, en conclusion.

    Je pense que notre histoire commence vraiment en 1924, quand un jeune homme de 17 ans, Minoru Mochizuki, rencontre un vieux prêtre, Oshima Sanjuro, le dernier Maître d'une école en voie de disparition, Gyokushin Ryu Jujutsu, qui le persuade de suivre son enseignement. Gyokushin Ryu, l'École de l'Esprit Sphérique, devait son originalité à l'enseignement des Sutemi. Historiquement, elle aurait semblé liée au Ninjutsu... Minoru Mochizuki reçut le Mokuroku Menkyo au bout d'un an, arrêta l'étude de Gyokushin Ryu Jujutsu pour se consacrer au Judo qu'il trouvait plus amusant. Il ne comprit le véritable sens des Kanji de Gyokushin (玉心) qu'à l'âge de 50 ans. Il n'étudia finalement les Sutemi que lorsqu'il devint l'élève de Mifune Kyuzo Sensei qui illustrait ses cours à l'aide d'un ballon qui, disait-il, roule mais ne tombe jamais... l'esprit sphérique ?


    « Et après, Sensei Papé ? - Après, petit cloporte ? Tu as tous les liens nécessaires à ta disposition. Cherche, lis, instruis-toi et tu grandiras ! »

    Quelle histoire !

     

     

    Histoire d'un Hakama qui fut blanc 

    7e dan FIAB 2011

    2e dan FKSR 1986

    A.照り絵 / 七段 教士 

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    Oublie tes peines et pense à aimer

    あなたの悩みを忘れて、愛について考える 

    Anata no nayami o wasurete, ai ni tsuite kangaeru

    mort-de-rire

     

     

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