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    L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé. (Théodore Monod)

    Utopie
    S’entendre comme chien et chat...

    Betty la chienne et Lucky le chat ont récemment fait connaissance. Ils se sont rencontrés dans la rue, se sont reniflé le nez et ont sympathisé.

    Depuis, ils font de petites promenades ensemble, ils inspectent les traces odorantes sur les pelouses du quartier ou ils s’assoient face à face et tiennent de longues conversations silencieuses.

    Parfois, Betty a envie de jouer avec sa peluche vivante, elle lui met le nez sous le ventre et la soulève, la roule sur l’herbe, la met sur le dos et lui souffle sur le ventre... Quand il trouve que ça suffit, Lucky donne un coup de patte de velours sur le nez de Betty.

    Un coup de sifflet, Betty rentre à la maison. Lucky l’accompagne jusqu’à la barrière puis monte faire la sieste dans son arbre préféré.

     

    La façon dont une nation s’occupe des animaux reflète fidèlement sa grandeur et sa hauteur morale. (Gandhi)

    Et l’Aïkibudo dans tout ça ?

    S’entendre comme chien chat. Utopique ? Cet été, au Temple sur Lot, des dizaines de chats et de chiens se sont parfaitement entendus sur le tatami, sous la houlette de not’ bon Maître, ont ronronné et aboyé en toute harmonie.

     

    La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. (Victor Hugo)

    Il y a quelque temps (c’était déjà en 2007...), j’avais écrit mon article de rentrée sur le thème de « Rentrée et ouverture », illustré d’un superbe texte d’Alphonse Daudet « Les émotions d’un perdreau rouge », une parabole sur la guerre de 1870.

    Je ne suis plus mélancolique, je rêve de nouvelles utopies.

    J’aurais pu coudre un patchwork de pensées pédantes. J’aurais pu écrire que l’utopie, un néologisme de l'écrivain anglais Thomas More, synthèse des mots grecs οὐ-τοπος (ou topos, lieu qui n'est pas) et εὖ-τοπος (eu topos, lieu de bonheur), est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. Que cela se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal qui gouvernerait parfaitement les hommes, une société parfaite, sans injustice (la Callipolis de Platon) ou une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie (l'abbaye de Thélème, dans Gargantua, de Rabelais, en 1534), dans une île inconnue (L'Île des esclaves, Marivaux, 1725) ou sur une montagne inaccessible (La découverte de l'Eldorado, dans Candide, Voltaire, 1759)...

    Je me suis contenté de butiner quelques informations sur la Toile.

     

    Notre problème n’est pas que nous ne sachions pas faire les choses mais que nous ne savons pas ce que nous voulons. (Théodore Monod)

    Et si nous voulions simplement profiter le plus longtemps possible du plaisir de pratiquer ensemble, nous tous, issus de tous horizons et de toutes nations ? Sans idée de profit, sans ambition à assouvir, sans souci de briller, sans se croire le meilleur, le plus grand, le plus beau, le plus fort ? Utopique ?

     

    Utopie
    Vous croyez chat ?

     

     

     





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