• bilan du cours du 14 mars 2007

     

    Rendez-vous mensuel avec les douze fidèles participants. Seulement douze mais si impliqués dans l’étude de notre Art ! Leur progression est spectaculaire. L’attitude face à la nouveauté technique, la décontraction sérieuse, la gaieté mesurée… Quel plaisir pour un enseignant ! Toute cette générosité a produit une montée en rythme continue et intense. À la fin du cours, les kimonos étaient humides et la satisfaction se lisait sur les visages. Ce type d’entrée sur Dosokute Dori, inhabituel, induit des applications techniques très rondes et d’approche ludique. Les applications semblent couler de source et ne provoquent pas les petits blocages qui naissent habituellement devant une situation nouvelle. L’apparente facilité libère les élèves qui se donnent à fond dans la pratique et entrent sans effort dans le sens du mouvement. Il ne reste plus qu’à apporter les précisions techniques toujours nécessaires car il est facile de tomber dans la facilité et de ne s’attacher qu’aux apparences. Dans toute forme de travail, qu’elle soit tonique ou fluide, il faut manifester l’intention. Ce que j’appelle intention répond à la question : « À quoi ça sert ? ». Le but originel d’une technique est de vaincre l’adversaire en lui portant souvent de graves dommages, parfois en le tuant… Heureusement, les relations humaines ont évolué au sein des groupes socioculturels, même si ce n’est pas encore le cas au niveau de l’ensemble de notre belle planète, et les Arts Martiaux ont sublimé la violence pour créer des Écoles où on s’entraîne pour élever son niveau de conscience. Pour cela, nous utilisons des techniques qui ont un sens et qu’il ne faut surtout pas vider de leur substance. Tonicité, fluidité, Aïkibudo self-défense, Wa no Seishin, cherchez l’intention et investissez la totalité de votre énergie comme si votre vie en dépendait. Ensuite, vous apprendrez à vous économiser, à produire le maximum d’efficacité avec le minimum de dépense en énergie. Patience…  

       

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