• 40 ans déjà !

     

    Le temps passe si vite ! En effet, ça fait déjà 40 ans. Le contact avait d’abord eu lieu de loin, à l’occasion d’un passage de grade. J’ai passé mon 1er dan le 23 mars 1969 dans des conditions... difficiles puisque presque tous les candidats furent recalés puis je fis partie d’un petit groupe de « rattrapés ».

    Le 23 mars 1969, donc, j'étais papa depuis la veille au soir à 22 heures, je me présentai à l'examen du premier dan au Dojo fédéral, rue du Faubourg Saint Denis..
    Si je fis une excellente impression en randori, où j'appliquais des projections apprises au stage de Royan, en 1967, (interprétations très personnelles de techniques enseignées par de jeunes cadres du groupe Ueshiba, mais
    j'ignorais que j'utilisais Mae Hiji Kudaki et Ushiro Hiji Kudaki, très réelles techniques de notre école, abordées à l'époque à partir du 2ème dan !), mes connaissances des différentes formes de Kote Gaeshi ou les différences entre les stratégies appliquées sur la distance Ma et la distance Chika Ma se révélèrent si évasives que je repartis recalé, et bien déçu, et décidé à abandonner la Voie du tatami.
    Au milieu de la semaine, j’appris que j'avais été repêché. La raison ? Tous les candidats provinciaux et une bonne part des Parisiens avaient été renvoyés à leurs chères études. Pour aider au développement des clubs de province, il fut décidé en « haut lieu » de revoir le barème, ce qui me mit sur la liste des lauréats. J'appris bien plus tard que je le devais à un certain Alain Floquet...
    Je repris donc l'entraînement avec dynamisme après avoir teint mon hakama en noir. Précieux hakama ! Il était en coton, mal coupé, et sa teinte noire, mal fixée, vira peu à peu au gris, puis au vert ! Je m'en achetai un neuf, en Tergal, en 1971, avec les remises des commandes de matériel chez Judo International et offris le vieux en coton à Jean-Marc Fiess quand il passa son 1er dan le 6 mai 1973. Son frère Jacques, aux doigts de fée, lui en fabriqua un dans un coupon de Tergal acheté chez Toto Soldes en 1975. Mon hakama fut alors remis à Éric Lemercier qui le garda jusqu'à son voyage au Japon, en 1983, où il en acquit enfin un superbe, avec son nom brodé en idéogrammes.
    En juin, j'accompagnai un « vieux » condisciple (il allait avoir 40 ans !) qui se présentait à son tour. Il n'était vraiment pas bon et je ne me faisais guère d'illusions quant au résultat. En plus, il s'effondra et ne pouvait plus distinguer Shiho Nage de Kote Gaeshi.
    L'examinateur, à force de gentillesse et de patience, parvint à lui faire exécuter des démonstrations comme jamais il ne les avait faites. Je fus très impressionné et fus souvent amené à me le rappeler... Je retrouvai, parmi les spectateurs, un de mes partenaires du passage du 23 mars.
    « Il est vraiment bien, cet examinateur. Je ne l’ai jamais vu. Il n’était pas là, le 23 mars ?
    - Non, il devait diriger un stage à l’étranger. C'est Alain Floquet, il vient de passer son 5ème dan. Maintenant, il ne se sent plus pisser ! Pourtant, il n’y a vraiment pas de quoi ! »
    Je compris que mon interlocuteur n’admirait pas forcément Alain Floquet malgré son rang élevé et je découvris que, dans tous les milieux, des personnages talentueux et de haut niveau se font dénigrer par des médiocres qui, en projetant leur venin sur tous ceux qu’ils jalousent, essaient ainsi d’oublier leur propre incapacité à progresser.

    40 ans déjà !

    11, 12 et 13 décembre 1970 : un tournant dans mon existence, c'est le stage d'Houlgate, marqué par l'étonnante personnalité d'un jeune Maître.
    Alain Floquet allait porter une énorme responsabilité dans l'avenir de l’Aïkibudo (qui s’appelait alors Aïkido Mochizuki) en Haute Normandie, car si je ne le connaissais que de loin, il n'était pas un inconnu dans ma région, il avait déjà été appelé à diriger un stage d'initiation à Houlgate, lors d'un séminaire de professeurs de Judo, pendant l'été 70. La virtuosité et, disons-le, le magnétisme de notre Directeur Technique, avaient magistralement démontré que notre Art n'était pas une fumisterie pour judokas en retraite. Il avait eu le privilège d'enthousiasmer plusieurs stagiaires, d'ouvrir des perspectives lucratives à d'autres, et aussi d'inquiéter les plus obtus : l’Aïkido Mochizuki allait-il s'implanter en rival du Judo ? Et, quelle honte, ses destinées étaient confiées à un groupe de jeunots irrespectueux et capables de plaire...
    Ainsi donc, lorsqu'il m'avait été demandé quel expert je souhaitais voir diriger le stage d'Houlgate, j'avais donné sans aucune hésitation le nom de ce monsieur que je ne connaissais à peu près pas. J'avais simplement apprécié sa manière de juger les postulants au 1er dan : alors qu'il avait la réputation de « saquer », il avait tout simplement fait preuve de pédagogie.
    J'avais toutefois un certain trac, ce matin du vendredi 11 décembre 1970, quand, dans la cour du CREPS, je vis descendre de sa voiture un monsieur en imperméable beige et au visage d'une pâleur très parisienne... J'étais en quelque sorte responsable de la réussite ou de l'échec du stage et le monsieur ne payait pas de mine.
    Nous passâmes trois jours dans une ambiance très amicale, que je n'avais jamais osé espérer. Je crois que chacun fut séduit et, à l'issue d'une fort brillante démonstration devant les élèves du CREPS le samedi soir, il n'était personne pour douter de ce que notre Art fût quelque chose et que monsieur Floquet fût quelqu'un.
    Mon but, pour ce stage, était le 1er dan de mon assistant, Daniel. Je comptais d'autre part travailler sérieusement mon programme pour le 2ème dan afin de postuler en fin de saison.
    Pourquoi Alain Floquet insista-t-il pour que je me présente là ? Mon épaule me faisait encore souffrir d’une récente blessure et j'avançais cet argument comme paravent de ma lâcheté !
    Le soir de ce samedi 12 décembre, je fus mis en demeure de dire oui ou non, et je répondis p'têt' ben qu'oui, p'têt' ben qu'non.
    Le dimanche matin au petit déjeuner, j'annonçai non et il me fut répondu que j'étais un malpoli, que les papiers étaient prêts, que j'avais à me présenter à neuf heures et que tout serait fini à neuf heures vingt.
    Belle promesse ! À onze heures trente, mon partenaire, Guy, en finissait avec sa trois centième chute ! À onze heures quarante-cinq, le délégué administratif, mine défaite, vint nous annoncer les résultats. Vu sa bille d'enterrement, je pensai : « La vache ! Il m'a collé Daniel ! ».
    Mais non. Contre toute attente, nous étions tous deux reçus. Le champagne coula. Et un abonnement fut pris pour l'ASPP. Le cercle des disciples d'Alain Floquet venait de s'agrandir. Dorénavant, une fois par mois, voire deux, je me rendis au Dojo de l'Association Sportive de la Police Parisienne, situé alors dans un sous-sol de la rue Massillon, près de Notre-Dame de Paris, en compagnie de deux fidèles élèves  qui m'assistaient en toutes circonstances, n'hésitant pas à prendre sur leurs loisirs ou leurs congés si j'avais besoin d'un service. J'allai de mon côté consacrer toute mon énergie à les faire progresser. Hélas, ce ne furent pas des disciples, simplement de bons élèves, puisqu'ils ont aujourd'hui totalement disparu de ma vie.

    « La section Aïkido de l'Amicale de Malaunay organise, le samedi 12 juin à partir de quatorze heures trente et le dimanche 13 juin dans la matinée, à la salle des sports de Malaunay, un grand stage d’Aïkido Mochizuki dirigé par le maître Alain Floquet, 5ème dan, directeur technique du groupe Mochizuki à l'échelon national.
    Ce stage exceptionnel, gratuit, sera ouvert à tous les licenciés en Aïkido. Les judokas et karatékas intéressés par l’Aïkido sont cordialement invités à venir s'initier et seront accueillis dans la limite des places
    disponibles.... »

    Le samedi 12 juin 1971, à onze heures trente, monsieur Floquet, muni d'un plan détaillé que je lui avais fourni le samedi précédent, arriva au 7 rue de l’Église à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, au volant de sa coccinelle Wolkswagen verte.
    Il n'est certes pas courant de voir un 5ème dan jouer avec un petit chien et deux enfants en bas
    âge, c'est du moins ce que je croyais, moi qui, encore émerveillé d'avoir reçu le droit de revêtir le hakama bleu nuit, privilège des titulaires d'un grade dan, croyais que ce niveau était exceptionnel et réservé à des êtres exceptionnels... Ce fut pourtant le spectacle qui me fut offert en prélude au premier stage d’Aïkido Mochizuki de la ville de Malaunay.
    Cent soixante mètres carrés de tatami avaient été rassemblés dans le gymnase. Que la paille fut donc dure à nos reins fragiles, surtout quand nous essayâmes les chutes planantes à la mode Floquet : prenez un bon élan, faites un bond horizontal le plus haut possible au-dessus du sol en cambrant le cou, dès que vous amorcez la descente, rentrez la tête... Bien entraîné, il est facile de sauter ainsi par-dessus sept ou huit partenaires allongés côte à côte, et nous n'allions pas tarder à devenir des spécialistes de ce genre d'acrobaties.

    40 ans déjà !

    40 ans déjà !

    La « famille » de l’École Mochizuki se rassembla le soir autour d'un joyeux repas, puisque ce genre de repas, dans nos mémoires, est toujours joyeux, même si l'anarchiste que j'étais apprit qu'il était l'ami de royalistes ! Ce fut l'occasion d'une polémique irrésistible avec un fervent cégétiste.
    Un climat s'instaura, celui qui naît chaque fois que des hommes unis de la même pensée s'assoient à la même table. Les cœurs s'ouvrent. Des liens ténus se tissent de l'un à l'autre, infiniment fragiles, prompts à se sublimer au premier soleil.
    Les feux de la Saint Jean, le soleil déjà chaud à notre coucher, une matinée sportive et courbaturée... Cadeau rituel : il fut offert au maître une bouteille de vieux calva. Il faisait chaud. La coccinelle verte cahotait. La bouteille de vieux calva se brisa. Le maître arriva chez lui pompette !
    C'est tout naturellement que, du stage d'Houlgate à celui de Malaunay, en passant par les après-midi à l'ASPP, nous nous sommes retrouvés à Beauvallon, dans le golfe de Saint-Tropez.
    Le village de vacances de Beauvallon était une sorte de précurseur du Club Méditerranée. Des paillotes disséminées dans une pinède. La monnaie courante constituée de perles à assembler en colliers ou en bracelets que l'on achetait au Drugstore, toute utilisation de l'argent courant étant prohibée. Cette méthode permet d'arrondir tous les tarifs et de dépenser beaucoup plus sans s'en rendre compte.
    Une zone de bruit à proximité du dancing, bar, lieu de rencontres. Une zone dite familiale, où devait régner le silence, c'est là que j'avais réservé pour une semaine avec ma jeune femme, ce serait notre voyage de noces, six ans après notre mariage. Nos deux tout petits étaient confiés à mes parents, il faut bien que les grands-parents servent à quelque chose. Pollux, le petit cocker, restait lui aussi en Normandie. Voici le journal tenu à bord de notre Renault 6 presque neuve :

    20500 km au compteur !
    14h38 départ de St Léger
    16h30 Chartres
    17h30 Orléans
    18h Saint Benoît
    18h20 Giens
    20h25 Nevers
    20894 km au compteur, 34 F d'essence
    de 20h30 à 21h453 repas à Villeneuve s/Allier
    22 h Bessay, défilé de majorettes
    23h05 Roanne
    minuit 10 Saint Étienne
    1h20 plein d'essence à Arras (pas dans le Pas-de-Calais !)
    4h45 Aix-en-Provence

    Nous roulons tout doucement, le jour se lève, c'est féerique. L'étroite route sinueuse traverse le massif de l'Esterel, les derniers kilomètres sont parcourus au ralenti, pour arriver juste à l'heure de l'ouverture.
    Nous prîmes possession de notre paillote, très rustique : les matelas étaient posés sur des planches, mais il y avait quand même l'éclairage électrique...
    Geste symbolique, je rasai ma barbe, une nouvelle ère venait de commencer. C'était devant les lavabos, alors que j'enlevais les derniers poils de mon menton, que je rencontrai mon maître qui venait se brosser les dents.

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    Nous prîmes notre petit déjeuner ensemble, décidâmes qu'il n'était pas plus mal de prendre tous nos repas en famille, puisque c'étaient des tables de six, Alain Floquet, sa femme et ses trois enfants, ma femme et moi-même. La coutume du Club du Golfe Bleu exigeait que nous changions de place à tous les repas. Il fut décidé que nous ne respecterions pas ce règlement. Et puis restait à établir notre emploi du temps. Voici ce qui fut décidé :

    8h/9h Aïki
    9h/10h petit déjeuner
    10h/11h (plus souvent 11h30) Aïki
    13h45 déjeuner
    18h30/19h30 (plus souvent 20h15) Kendo
    20h45 dîner

    Le reste du temps était libre, c'est-à-dire bronzage et jeux d'eau divers, plongée le plus souvent...
    À ce rythme-là, il n'y a pas à s'inquiéter, on retrouve la ligne, même si les repas étaient pantagruéliques et si les robinets ne se contentaient pas de produire de l'eau : deux robinets fournissaient un remarquable rosé, frais à souhait, propre à éviter les ambiances moroses !
    Je passai la première semaine en compagnie d'un petit bonhomme velu comme un gorille et très sombre, qui allait devenir un de mes amis les plus chers, le Tarbais Edmond Royo, dit Monmon, avec qui j'allais tracer un profond sillon dans le monde des Arts Martiaux.
    J'eus le plaisir de rencontrer pour la première fois Claude Jalbert, président du groupe Mochizuki, propriétaire d'une villa et d'un Chris-craft à Saint-Tropez. Alain Floquet nous présenta. Je fus convié à une découverte de la baie par la mer et je visitai le tout neuf Port-Grimaud.
    Je fis la connaissance du rédacteur en chef de la revue France Judo. Son principe : ne pas parler de ce qu'il ne connaissait pas, donc consacrer exclusivement sa revue au Judo. Dans le numéro 3, un article sur le Kendo fut glissé contre son gré : il démissionna.
    Je découvris dans le Kendo un sport passionnant et épuisant, le sport absolu. Nénette, surnom affectueux de ma femme, s'y révéla très douée. J'étais convaincu qu'il fallait l'enseigner en Normandie.
    Je redécouvris l’Aïki acrobatique et athlétique que j'avais pressenti à mes débuts. J'avais retrouvé la vigueur et l'ardeur de mes débuts, sept ans auparavant : ça allait chauffer à la rentrée !
    Notre interprétation de l’Aïki impressionna fortement les judokas, la plupart de haut niveau, Mounier dont la famille était propriétaire du Club du Golfe Bleu, Guichard qui allait devenir directeur technique de la FFJDA, Henri Courtine qui fit une apparition, les poids lourds Brondani et Richkoff, et j'en oublie, et des meilleurs ! Ce beau monde était entraîné par le superbe Peter Hermann, géant blond et bronzé au sourire de play-boy, pour lequel nous avions inventé le refrain, repris plus tard par les Charlots : « Mange ta soupe, Hermann ». Nous avions un public assidu de ces prestigieux athlètes, mais aucun ne se risqua à monter sur le tatami.
    Un Hollandais, Teunis Tromp, 5ème dan de Judo, exclu de l'équipe de Hollande d'Anton Geesink à la suite d'une très mauvaise fracture du coude, et 5ème dan de Karaté, nous époustoufla par ses facultés d'assimilation : le niveau de 1er kyu fut atteint en deux semaines !
    Je m'aperçus que notre directeur technique n'avait aucun sens de la publicité et c'était fort dommage, car s'il débordait d'idées, il semblait incapable de les concrétiser. Les petits profs de province allaient avoir du pain sur la planche.
    Il s'inquiétait quotidiennement de savoir si ce stage m'apportait quelque chose. Il semblait pressé de m'enfoncer le plus de choses possible dans la tête, c'est pourquoi Monmon et moi étions parés pour le 3ème dan à la fin de la première semaine.
    Fin de la première période, donc. Monmon rentre à Tarbes. Je suis inscrit pour une semaine seulement, je dois aussi repartir.
    L'idée de ce départ sembla chagriner les Floquet avec lesquels nous avions un peu plus que sympathisé. Alain insista pour que je reste, il pouvait intervenir auprès de la direction pour m'obtenir une autre semaine...
    Mais un jeune instituteur ne disposait pas de fonds illimités et si je restais, je n'avais plus les moyens de suivre le stage ! Alain m'offrit généreusement ses cours, et je restai.
    Si du 5 au 10 juillet, ce fut un travail extrêmement sérieux en compagnie de Monmon et de Teunis Tromp, le 12 juillet vit l'arrivée catastrophique de 2 énergumènes l'ASPP, Jacques et Nanard, rois de l'irrespect et semeurs de débandade. Et cette semaine-là, les attractions n'allaient pas manquer.
    Mercredi 14 juillet, à vingt-deux heures, incendie dans la pinède. C'est l'affolement général. J'organise le déménagement de la zone familiale du camp : avec ma voiture, j'emmène un maximum d'enfants et de nourrissons divers après en avoir éjecté une bande de barbus affolés. Je conduisis ce petit monde à l'abri sur la plage pendant que not’ bon maître et Nanard allaient héroïquement lutter contre les flammes.
    Jeudi 15 juillet, à quatorze heures, nouvel incendie vite maîtrisé. J'emmenai mon épouse visiter Juan-Les-Pins. Les duettistes Jacques et Nanard nous accompagnaient.
    Nous étions accoudés à un muret qui surplombait la plage, et nous contemplions les jolies demoiselles qui faisaient bronzette trois mètres en dessous. C'est alors que Jacques fit preuve d'un trait d'humour particulièrement raffiné. Il balança Nanard, qui s'était allongé sur le muret, sur les minettes d'en bas. La plaisanterie fut appréciée à sa juste valeur.
    Ensuite, le plaisantin s'en alla téléphoner à sa dulcinée restée à Paris. Puis, planant de joie d'avoir entendu la voix de sa belle, il offrit un collier de corail à ma belle.
    18 h : Gala d'Arts Martiaux au village de vacances... Le maître est en pleine forme et, au cours de la démonstration de Ken Jutsu, il assomme proprement Nanard.
    22 h : Jacques est malade d'amour et reprend le train pour Paris.
    Le 18 juillet, nous avons repris la route du nord... avec 30 ans derrière moi et les 40 prochaines années en perspective.

    1941 : le 13 mai, un peu avant l’aube, je pousse mon premier kiai
    1951 : mon grand frère a été initié au judo, je rêve d’Arts Martiaux

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    1961 : avec mes premières économies, je m’offre le cours « Dynam Jujitsu », premier contact avec les Arts Martiaux
    1971 : stage de Beauvallon, naissance d’une longue amitié avec Alain Floquet
    1981 : première saison du club de Saint Léger Bourg Denis
    1991 : passage du 6e dan, le 5 mai
    2001 : not’ bon Maître me demande d’endosser le titre de Conseiller Technique Inter Régional
    2011 : anniversaire d’une série de 7 décennies...

     

     

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