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    Stage National en Haute Normandie

    Compte-rendu disparu… pourquoi ?

     

    La forme du précédent article que comportait cette page se voulait décalée et à prendre au 2e degré. Les digressions ne visaient directement aucune personne du monde de l’Aïkibudo mais étaient bien des réflexions générales.

    Malheureusement, certaines personnes ont pris pour elles ces digressions.

    J’ai donc demandé à André Tellier d’ôter ce texte de son blog. J’espère qu’il restera inscrit dans la mémoire de ceux qui l’ont lu comme le compte rendu d’un moment joyeux, festif, faisant honneur à celui et ceux qui ont contribué à la prospérité de l’Aïkibudo à Saint Léger du Bourg Denis et en Haute-Normandie plus généralement.

    Aussi, cette page laissée blanche m’insupporte à deux titres.

    Le stage national dirigé par Maître Floquet le 28 mai 2011 fut un moment agréable, regroupant des pratiquants de toute la Normandie et d’ailleurs, organisé avec toute l’énergie et le cœur des membres du club de Saint Léger et il m’importait de leur rendre un hommage amical.

    Par ailleurs, ce fut l’occasion de couronner le parcours exceptionnel d’André Tellier dans le monde des arts martiaux. Lors des festivités qui ont accompagné ce stage, Maître Floquet lui a remis un diplôme d’honneur de « Compagnon fondateur du Céra », la tsuba d’or et a annoncé, enfin, la proposition de sa nomination au grade exceptionnel de 7e dan auprès de la Fédération qui doit entériner cette décision.

    En outre, ces festivités furent aussi pour moi l’occasion, à la demande de la Présidente du club, de retracer le parcours d’André et l’histoire du club. Là encore, ce texte pouvait, parfois, prendre un ton décalé, parfois un peu moqueur (y compris vis-à-vis d’André Tellier) mais jamais agressif.

    Manifestement, un climat trouble a conduit certaines personnes à trouver dans mon compte-rendu des attaques ou des insultes personnelles. Je m’en suis entretenu avec André Tellier et Eric Lemercier, DTIR de la région, pour comprendre les raisons d’une telle interprétation. Je suis parti de Haute-Normandie il y a quatorze ans, les tensions qui peuvent y régner (comme elles peuvent exister dans tout groupe humain) sont loin de moi et je ne souhaite pas les exacerber. Aussi, vous me permettrez de citer quelques mots qui concluaient le discours que j’ai fait lors des festivités et que je reprenais dans le texte incriminé, passage qui, à mon sens, honorait mon Ami et mon Maître mais également tous ceux qui aujourd’hui jouent un rôle, quel qu’il soit, dans l’Aïkibudo normand :

    « Avant de clore cette présentation, je ne peux m’empêcher de vous rapporter ce que l’un de ses élèves me dit un jour : « André est comme un jardinier, quand quelqu’un est passé entre ses mains, il a tout fait pour qu’une belle plante puisse se déployer et s’épanouir. » […] Alors, mon cher André, aujourd’hui est un grand jour. Pour la première fois, en plus de 30 ans, je vais te tutoyer et te dire : tu as un caractère de cochon, tu es entêté, tu es le champion de la mauvaise foi (je le sais, j’en ai fait les frais), et tu fais même parfois preuve d’un certain grain de folie… mais dans le jardin de l’Aïkibudo haut-normand, nous sommes tous des graines que tu as plantées, soignées, nourries, parfois vilipendées, certes, mais avec bienveillance et humanité.  Alors reste ce que tu es, continue de nous accompagner par tes écrits et lors des stages, et pour ce qui me concerne, je ne peux espérer qu’une seule chose : réussir à construire, du fin fond de mes montagnes, une région aussi belle que celle que tu as édifiée. Tu y as mis toute ta personne, ton énergie, ton enthousiasme et même ton amour. C’est aux pratiquants haut-normands, à présent, qui sont tous directement ou indirectement tes élèves, de faire encore grandir cet arbre que tu as su si habilement planter et conduire jusqu’à sa maturité. »

     

    Christophe Gobbé

     

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