•  

    Treize pratiquants sur le tatami pour notre rendez-vous mensuel. Trois yudansha chevronnés, deux yudansha encore inexpérimentés et huit kyu dont quelques grands débutants. Et, comme m’a dit un jeune kyu : « Où sont les autres ? »…

    Je conçois mon projet pédagogique annuel à l’intention des enseignants et des yudansha intéressés par l’enseignement. En élaborant les fiches, je considère que les bases sont acquises et que les concepts de mouvement, de Te no Michibiki et de Kaeshi Waza sont assimilés.

    Face à un public aussi peu nombreux et aussi panaché, je dois m’adapter et construire mon intervention de sorte que chacun y trouve son compte. Donc, encore une fois, la fiche pédagogique se révèle trop ambitieuse et son contenu aurait besoin d’être réparti sur plusieurs séances.

    Cette fiche est un aide-mémoire, destiné à ceux qui ont assisté au cours et qui retrouvent ainsi le contenu de la séance et la démarche sous-tendue. Il n’est pas question de rédiger un traité pédagogique, un cours par correspondance même s’il m’arrive de développer un point particulier pour un ami lointain qui m’a fait part des difficultés rencontrées à suivre la fiche pas à pas.

    Le contenu de ce cours s’est donc limité à l’étude de Dosokute Dori :

    -    Te Hodoki de base et variantes

    -     application de Kote Gaeshi flexion (shita) et des différentes formes d’immobilisation (du Chika Ma au Ma)

    -     évolution vers le Wa no Seishin

    -     approche du Kaeshi Waza : de Dosokute Dori à Ushiro Ryote Dori et Kote Gaeshi flexion en conclusion…

     

    Pas de difficulté particulière à rencontrer au cours d’une séance construite sur ce schéma. Les pratiquants les plus expérimentés s’entraînent en harmonie avec les débutants et affinent leur perception du mouvement avec des partenaires qui n’ont pas encore acquis des réflexes de complaisance.

    Il est plus difficile de les aider à conceptualiser leur démarche d’enseignement, ce qui ne peut se faire efficacement qu’au cours d’une École des Cadres.